Samedi 10 février, jour de fête à Notre-Dame-des-Landes. Une représentation géante du Ministre de l’Intérieur est brûlée sur un bûcher. Les squatteurs fêtent leur victoire et continuent leur lutte pour obtenir une « principauté ». La République a reculé.
Cet événement qui célébrait la victoire du non-droit sur la République est l’occasion de rappeler la position de Rafik Smati sur ce dossier brûlant.
Une approche responsable sur #NDDL consisterait à agir ainsi :
-Etape 1 : expulser les zadistes, car l’autorité de l’Etat est non négociable.
-Etape 2 : annoncer l’abandon du projet, aujourd’hui obsolète.
-Etape 3 : engager une réflexion sur ce que sera un hub transports en 2050. https://t.co/JuOVIKa2Gs— Rafik Smati (@RafikSmati) 15 décembre 2017
L’évacuation était un préalable à toute décision car l’autorité de l’Etat ne se négocie pas
Il est insupportable pour les riverains, les anciens propriétaires expropriés, mais aussi pour tous les Français attachés à l’Ordre et la Justice de voir ces centaines de squatteurs, pour certains très violents, poursuivre l’occupation illégale de ces milliers d’hectares.
Oui bien sûr, l’évacuation et le retour à l’Etat de Droit était un préalable à toute décision !
Le projet d’aéroport était devenu obsolète
Ultime rebondissement d’un feuilleton débuté en 1965, le gouvernement annonce le 17 janvier l’abandon du projet de Notre-Dame des Landes. Rafik Smati a eu le courage d’une position pragmatique: les arguments qui valaient en 1965 ne valent plus nécessairement en 2017. Le progrès technologique, les récentes et prochaines avancées dans le domaine du transport permettent de reconsidérer les moyens d’atteindre l’objectif de transport pour la région Grand Ouest.
2 arguments me poussent à être réservé sur le dossier Notre-Dame-Des-Landes :
– Besoin d’une 2ème piste ? Un gros hub comme Marseille-Provence tourne essentiellement avec 1 piste.
– De grosses innovations, type ”hyperloop » vont révolutionner les transports d’ici 20 ans.#NDDL— Rafik Smati (@RafikSmati) 13 décembre 2017
Ce qu’il faut peut être retenir de cet imbroglio politique, c’est la dramatique errance d’un Etat dispendieux et indécis. Combien de millions dépensés à perte pour les multiples études de réalisation et rapports d’expertise, l’acquisition des terrains sur 1650 hectares, l’organisation des consultations et du référendum, le maintien des forces de l’ordre depuis des années pour quelques centaines d’agitateurs, les procédures d’appels d’offre public, l’indemnisation de l’entreprise Vinci ? Quel gâchis pour l’argent du contribuable !
Quelle injustice immense de voir également ces centaines de squatteurs occuper illégalement des terres et habitations, et donc réaliser une considérable fraude fiscale depuis des années.
Il existe d’autres ZADs en France !
D’autres zones de non droite existent et il est probable que les squatteurs de NDDL s’y déplacent en cas d’évacuation. Afin de se faire une idée concrète de la situation, Rafik Smati et le général Bertand Soubelet sont allés sur place:
Il reste plusieurs ZAD comme #NDDL en France. Notamment celle de Bure, dans la Meuse, là où se construit un centre d’enfouissement de déchets radioactifs longue durée. Je visiterai ce site sensible ce jeudi matin avec le général @B_Soubelet.pic.twitter.com/5GuFztAjFb
— Rafik Smati (@RafikSmati) 23 janvier 2018
Nous vous invitons à lire le compte-rendu de leur journée sur place, dans ce département de la Meuse :
Merci la Meuse, et bravo !
Récit d’une journée au coeur de la France des oubliés. https://t.co/OnjyXFkJmx— Rafik Smati (@RafikSmati) 26 janvier 2018
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